Une information judiciaire pour "homicide involontaire" et "dégradation par incendie" a été ouverte, mercredi à Nîmes après la mort d'une femme dans un incendie à Bagnols-sur-Cèze dans le Gard, fin août. Le parquet de Nîmes souhaite faire taire les rumeurs sur une éventuelle thèse criminelle.
Un juge d'instruction du tribunal est ainsi saisi pour connaître les circonstances du drame qui a coûté la vie de cette femme au 12e étage d'un immeuble de 14 étages, à Bagnols-sur-Cèze le 29 août.
Le sinistre s'était déclaré vers 1H00 du matin dans une tour de 66 appartements gérée par Habitat du Gard. Près de 200 personnes avaient été évacuées par les pompiers du Gard. Onze avaient été prises en charge par les pompiers pour des intoxications liées à la fumée.
Faire taire les rumeurs
Le parquet de Nîmes souhaite faire taire les rumeurs qui circulent depuis notamment sur les réseaux sociaux, sur une éventuelle thèse criminelle. "Il n'y a pas un seul élément qui permette de dire aujourd'hui qu'il s'agit d'un incendie criminel", a affirmé le parquet.
"Il y a de nombreuses investigations en cours, beaucoup de témoignages recueillis sur des procès-verbaux, mais rien qui puisse étayer la thèse d'un acte criminel, à ce jour", ajoute-t-on de même source.Il n'y a pas un seul élément qui permette de dire aujourd'hui qu'il s'agit d'un incendie criminel.